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Le Ptit Nicolas
Youcef
Nous avons vu le P’tit Nicolas.
Celui-là, nous avons choisi de le voir, de le regarder, de le revoir, de l’écouter et le réécouter. L’a fallu mettre le DVD dans le lecteur et enclencher la machinerie du visionaute. Bref, toute
une démarche, et un grand moment de plaisir et de bonheur.
Question de fond sur le tableau noir : « Quel métier demain ? ».
Des réponses : ministre gastronomique pour l’un, policier pour l’autre ou encore coureur cycliste…Et Le P’tit Nicolas qui en ce début du défilement des 24 images seconde ne sait pas encore. Bref
j’en passe sur ce P’tit Nicolas là, tout en couleur et en fraîcheur d’enfance.
C’est pas simple le coup de l’écran volontaire, il ne suffit plus d’appuyer sur le bouton de la 1 et de se retrouver pendant une heure trente avec un Nicolas qui impose sa prose et sa pose. Celui
là, il nous fait pas rire, il nous fait pas pleurer non plus, mais nom d’une pipe fiscale, par Saint-Claude dieu qu’on voudrait l’oublier et pas qu’au-travers de nos censeuses zapettes. L’instant
d’un moment nous avons retrouvé un esprit de liberté et de pureté au-travers d’un anti-sinistre Ministre Galabruesque de l’Education Nationale à une époque ou les premiers de la classe se
retrouvaient au piquet comme les autres. A une époque où 1.5 % de la populace ne se retrouvaient pas chaque année en garde à vue. Et voilà le film se termine, Le P’tit Nicolas (celui qu’on avait
choisi de regarder…) a trouvé sa destinée, il fera rire les autres…Merci Mrs Goscinny et Sempé.
Youcef